" Salt ? On dirait un ange... Non, vraiment, il est charmant. Un visage qui incarne la douceur et la tendresse, un visage qui est encore enfantin. Il n'est pas très grand, enfin je veux dire qu'il ne doit pas dépasser le mètre soixante quinze. Ce jeune homme a les yeux verts, mais d'un vert décidément trop clairs. Ce qui lui rajoute un côté relativement froid.Un léger sourire est toujours présent sur son visage, mais ce n'est pas son sourire qu'il faut lire, plutôt ses yeux et les expressions qu'il leur donne. Allant de la perversité à de la véritable joie, passant par le machiavélisme. Il ne peut pas rester de marbre, ou en tout cas essayer car son visage et ses milles et une expressions le trahissent, il le sait parfaitement. Mais ces-dites expressions ne seront le reflet que de sa première "couche" sentimentale..."
Dr Anonymous 1.

"Ce que je pense en voyant ce jeune inconnu ? Ma fois, je le mettrai bien dans mon lit ! Non, il est très charmant je dois l'avouer, je ne reste donc pas indifférente. Svelte, j'irais bien tâter pour voir ce qu'il a sous la peau, de loin il a l'air finement dessiner. Enfin faites lui enlever son t-shirt ! Pardon ? De quelle origine pourrait-il être ? Aucune idée ! Partout et ailleurs ! Non, il a l'air d'être typé européen, mais pour plus de détails il faudrait aller le lui demander... Tiens, je note qu'il a l'oreille droite percée, a-t-il d'autres artifices sur son corps, cachés sous ses vêtements ? Me donnez-vous l'autorisation d'aller le déshabiller ? Ah, dommage... Il a l'air d'être très observateur, ses yeux se baladent partout, voyez-vous. Hmmm... Niveau vestimentaire, assez classique, s'il s'habille toujours comme cela, alors ça reste tout de même moderne, une veste de costard noir sur un t-shirt de couleur unie avec un jean.
Oh, l'heure, j'ai un rendez-vous ! Vous m'excuserez messieurs-dames !"
Mlle Inconnue topé dans la rue.

"Salt est un connard. Vous n'êtes pas obligés de me regarder avec ces yeux là, je dis ce qui est. C'est un salaud qui aime jouer. Un je-m'en-foutiste de première. Il n'en a rien a carrer des gens qui l'entoure, et il vous le fera bien comprendre. Je n'ai jamais pu le prendre et le caresser dans le bon sens du poil. Il choisit ces amis et ceux qu'il veut bien côtoyer. Mais les apparences sont trompeuses et je ne pense pas qu'il en ait conscience. Il est têtu comme une mule, pénible et... ! Je passe mon tour, parler de lui me fout de l'urticaire."
M. Anonymous 1.

"Johan ? Oh, c'est un garçon très gentil, doux et intelligent. Il a parfois des excès de tendresse, c'est souvent bien étrange de le voir dans ces états là, il est un peu bisounours quand il s'y met, oui. Mais c'est mignon. Non, Johan n'est pas mignon ! Il ne fut pas lui dire, sinon il va piquer une crise... Oh, et puis c'est un garçon relativement poli et respectueux, oui. Pourtant, il peut se montrer très tendre, comme très distant et hivernal. Il est comme ça, avec ses humeurs changeantes. Il refuse également de dévoiler quoi que ce soit qui serait en rapport, de près ou de loin, à son passé. Étrange... Oh j'oubliais, il a un assez bon sens de l'humour."
Mlle. Anonymous 2

"Mister Salt devrait contenir ses émotions et plus se concentrer sur son maintient sentimental. Hum. Ses émotions sont translucides, il est relativement facile de deviner ce qu'il pense ou ce qu'il ressent à un moment donné. Ce qui est pourtant étonnant chez lui, c'est qu'il sait exactement ce qu'il fait, tout est mûrement réfléchi, surtout ses choix, le choix des personnes qu'il veut à son côté ou non. Et il ne servirait à rien d'insister pour entrer dans son cercle. Ah, et bien entendu ce qu'il y a d'insupportable chez lui, ce sont ses crises d'humeur ou il... Pour reprendre ces expressions, "Pète un plomb". C'est dans ces périodes-ci qu'on le trouve le plus joueur... Salt un séducteur ? La gente féminine l'intéresse, il s'en amuse, mais je ne pense pas que cela aille plus loin..."
Dr. Anonymous 3

On m'a donné deux noms, mais on m'a demandé de n'en retenir qu'un et d'oublier tout ce que je savais. Je suis né en Russie et ai été éduqué par un anglais. Ce n'était pas mon père, mes parents étaient bel et bien russes. J'ai été arraché à eux quelques mois après ma naissance, c'était parfait déjà je n'avais rien d'un russe. Je n'ai donc, à ce jour, pas d'accent russe, et rien qui pourrait vous faire penser que je le suis. Mais voyons, je suis anglais, tout simplement né en Russie. Vous suivez toujours ?

J'ai grandi au milieu d'enfants à qui on apprenaient à se battre et qu'on éduquait avec une culture différente de celle de leur parents. J'en faisais bien évidemment parti. Bien que nous fûmes trop jeunes pour apprendre correctement les arts de magner poings et armes en tout genre c'était de la théorie au bourrage de crâne. J'avais été félicité, tous demandaient leur famille, mais je n'en avais pas, alors à quoi bon demander ce que l'on n'a pas. Par ailleurs j'apprenais vite, alors c'était encore plus parfait. Et dire que je ne devrais même pas vous raconter ce genre de choses... C'était une organisation dirigée par l'Etat qui nous prenait en charge, pour former de nouveaux futurs soldats ou autres agents spéciaux. Enfin bref, c'était dur, trop dur pour nous...

Les années passèrent avec ces apprentissages jusqu'à 42. Vous savez, cette période que vos profs d'histoire aiment tant, cette période juste avant la Guerre Froide. Ouais c'est ça, la seconde Guerre Mondiale. J'avais été envoyé en Europe deux ans avant cette guerre, j'ai vécu en France en tant que... Espion ? J'en savais rien, en tant que futur traître ça c'était sur, la France alliée aux Amériques, vous comprenez un peu mieux ? Enfin bref, j'avais donc quatorze ans lorsque que je suis arrivé en France, dans une France en pleine guerre. Evidemment ils ont pris soin de recruter tous les jeunes hommes capables de tenir une arme et de tirer plus ou moins droit. Bref, je fus envoyé au front de force, parce que me battre contre mon camp c'était vraiment la loose...

Là bas je m'étais lié d'amitié avec un jeune sous officié qui devait avoir trois à quatre ans de plus que moi. Il était assoiffé par le sang, et c'était peu de le dire ! Ce jeune homme aimait tuer, il le faisait par pur plaisir, tandis que moi c'était par nécessité et obligation. Bref, qui eut cru que le gouvernement russe aurait envoyé une quinzaine d'homme pour combattre avec les allemands sur les frontières, là où je me trouvais précisément ? C'était étrange. Je ne savais quoi faire. C'était deux ans après mon arrivée sur le front, à peine seize ans. C'était un soir, j'avais pris une balle dans la poitrine, dans le poumon droit, et de petits éclats d'obus (j'avais eut énormément de chance ce jour là.). Mon ami sous-officié était venu me voir à l'infirmerie, une nuit alors que le monde dormait, il m'avait emmené avec lui.
"Écoutes Salt, je t'aime bien et je veux pas que tu crève comme ça. Tu crois aux histoires de vampires ?
-Je trouves ces histoires complètement idiotes et ridicules, je n'ai...
-Tu as tord. Regardes moi faire."
Il était parti à quelques mètres pour sauter sur un des gars qui faisaient la ronde nocturne. Il lui avait bouffé la gorge, je n'en revenais pas. Il était revenu vers moi avec les yeux rouges vifs et un large sourire aux lèvres. "Tu veux goûter à la vie éternelle ?!" A cela j'avais répondu sans aucune réflexions, qui pourrait dire non face à une telle proposition ? Il est alors inutile de précisé qu'il s'était jeté sur moi, je n'avais rien compris et hurlais de douleur alors qu'il tentait d'étouffer mes cris.

Je n'avais absolument rien compris de ce qu'il pouvait bien m'arriver et je débutais ma vie de vampire sous des tonnes de protection contre ce satané soleil qui brûle. Vous vous souvenez de la quinzaine d'homme russes envoyé au front ? Ils avaient réussis à me mettre à terre un soir, du moins c'était ce que je jouais, sinon ça le faisait pas. Ils m'accusaient d'avoir trahi la Russie, la guerre était sur le pont de se terminer alors. Ils m'avaient alors mitraillé le poitrail, au moins ils étaient sur d'avoir le coeur que je n'avais plus. J'étais resté là, encore tremblant à cause des secousses de la fusillade. Mon ami m'avait récupéré. Enfin la guerre s'était terminée, et il m'envoya m'exiler en Angleterre. Là bas je fis tout pour ne pas faire comprendre que j'étais un ex-soldat, à la retraite et mort. C'est complètement morbide en y pensant... Hum.

J'avais alors réussi à me faire oublier, me nourrissant d'innocents qui polluait mon Londres. J'étais devenu, à une époque, un clochard, qui fut pris sous l'aile d'une gamine. NON ! Je ne suis pas tombé amoureux de cette gamine ou de sa mère, mais ne touchez à un seul cheveux de l'une d'entre elle et j'aurais votre tête entre mes mains, sans le corps. C'est clair ? Ca c'était il n'y a pas longtemps, j'avais alors cessé de grandir et de changer, en tout cas pour l'âge que l'on me donnait. C'était la petite Elisa qui m'avait apporté la lettre de la R.A. Je m'y étais rendu, et avait accepté l'offre sous l'oeil franchement ensorcelant de la jeune directrice.

Non, et puis, pour ce cacher, une école comme celle-ci c'est bien la meilleure des solutions !